Les
expressions, le langage et le milieu social dans les aventures des Six
Compagnons
(On
trouvera aussi les mots et expressions de "La disparue de
Montélimar")
Paul-Jacques Bonzon donne
aux six compagnons un langage populaire et imagé. Il emploie
aussi des mots et des phrases qui reviennent comme un leitmotiv... Cela
sonne comme un renforcement de complicité avec les jeunes héros, qui
deviennent pour nous comme des amis au fil des aventures.
La collecte des
mots et expressions est due aux membres du forum "Livres
d'enfants"... Merci à eux.
Expressions
et mots lyonnais
Expressions et mots provençaux
Langage populaire
Phrases courtes, interjections
Expressions
souvent employées La
nourriture, la cuisine
Épilogues - Articles de
presse
Kafi
Présentation
Si je devais définir ce
qui différencie la série "Les six compagnons", des
autres séries pour les jeunes, (Le Club des cinq, Michel, etc.) c'est le
parti pris de présenter un monde populaire, des enfants fils ou filles
d'ouvriers, d'employés, qui habitent des logements en location, des gens
modestes dans un milieu modeste. Pas de belle villa ou de grande
propriété, mais des appartements parfois vétustes, sans confort.
Les héros du "Club des cinq" ont
pour oncle un savant, qui bien que ne roulant pas sur l'or, se privant
parfois, a un métier passionnant, une maison, une ferme, une femme au
foyer, et une cuisinière.
De même, les parents de Michel sont propriétaires d'une grande maison,
et ont une personne qui travaille à domicile pour le ménage et la
cuisine.
Il n'y a rien de déshonorant à cela. Mais c'est un autre monde qui est
raconté, illustré.
Les six compagnons, c'est la première
série qui met en scène des jeunes comme Mady, Tidou,
Gnafron, Bistèque, Le Tondu, et La Guille issus d'un milieu populaire.
Quand Tidou, héros et narrateur arrive à Lyon, c'est pour habiter le
quartier de la Croix-Rousse. Un quartier d'ouvriers, d'employés, de
petits commerçants.
La famille arrive dans la grande ville sous un rideau de pluie.
La Croix-Rousse !... Le nom était
joli. Je m'étais imaginé un quartier roussi de lumière et je
n'apercevais qu'un entassement de maisons toutes pareilles, en forme de
cubes, percées de fenêtres toutes pareilles elles aussi. (Les
six compagnons de la Croix-Rousse, p. 20).
Quant à l'appartement :
"Comme c'est petit !... encore plus
petit que je ne l'imaginais." s'exclame la mère de Tidou. (Les
six compagnons de la Croix-Rousse, p. 21).
La cuisine est minuscule, et les deux autres pièces à peine plus
grandes.
Quand Tidou fait connaissance des autres garçons qui
deviendront « Les compagnons de la croix-Rousse », il
découvre que ceux-ci vivent dans un milieu comme le sien. Ancien, vieux,
un peu triste.
Le langage des six compagnons est à l'image de leur
milieu, imagé, mais correct, et les garçons ont tendance à préférer
les mots usuels et familiers aux mots trop passe-partout, trop scolaires.
Dans la série des « six compagnons », on dit plus souvent la
"tambouille" que la "nourriture", ou le "manger" »
. (On ne va pas jusqu'à dire «"la bouffe "!).
On préfère dire aller au pieu, qu'aller dormir... Tout ce langage n'est
pas vulgaire, mais plus proche, plus familier.
Paul-Jacques Bonzon aime les belles phrases qui
s'illustrent elle mêmes :
"Vite, la becquée, réclama Mady en riant. Mon
estomac piaille de faim." ( Les six
compagnons dans la citadelle p. 74)
Le mot "Becquée", évoque une
chose délicieuse offerte à un poussin, et "l'estomac qui piaille de
faim" les pépiements des poussins recevant la becquée. C'est
gentil et familier, et sort de l'ordinaire.
Parlant du Doubs :
... En tout cas, une rivière qui se traîne
à la façon d'une limace percluse de rhumatismes.
( Les six compagnons dans la citadelle p. 54)
Belle image que cette comparaison avec un animal lent,
visqueux, et qui plus est, atteint de rhumatismes.
N'ayant pas de gros moyens, disposant de peu de choses, les compagnons
font preuve de débrouillardise, d'invention. Ils fabriquent ce qu'ils ne
peuvent acheter (le fauteuil roulant de Mady, dans " Les compagnons
de la Croix-Rousse ", la remorque dans laquelle ils transportent
Kafi, le beau Berger Allemand de Tidou, aux pattes noir et feu).
Le Tondu, le mécanicien de la bande répare les vélos,
puis les cyclomoteurs, les fameuses " pétarelles ". On ne
dépense pas d'argent pour porter les vélos ou les machines chez le
réparateur.
Les compagnons n'ont pas d'exigence de luxe ou de confort, acceptant de
dormir sur le sol, sur des matelas, dans un simple sac de couchage posé
directement sur le sol.
Le plus souvent, ils campent, ou occupent des locaux,
granges, greniers, mis à leur disposition, gratuitement, par gentillesse,
ou contre un petit travail.
Ils s'émerveillent facilement, en garçons et fille qui ne sont pas
blasés.
En classe de neige à Morzine, ils explosent de joie en découvrant la
splendeur de la montagne sous la neige.
"Ah ! ce premier réveil au
pays des neiges ! Je m'en souviendrai toute ma vie."(Les six compagnons et l'homme des
neiges p. 33.)
Leurs repas sont simples et modestes ! Des nouilles, du
jambon, du saucisson... cuisinés par Bistèque, le "cuistot" de
l'équipe.
"Ces machins-là, qu'est ce que c'est ?
demanda La Guille à Gnafron, en louchant sur de petits grains noirs dans
l'assiette qu'on venait de lui apporter.
_Tu n'as pas vu le menu ?... Du caviar !
_C'est bon ?
Je n'en ai jamais mangé moi non plus... Faisons semblant de nous
régaler."
Ils n'apprécièrent guère ce caviar. (Les
six compagnons se jettent à l'eau p. 73)
Il leur arrivera de manger plusieurs
fois dans un modeste restaurant. Pour s'offrir ce petit luxe, ils ont
travaillé tout le mois de Juillet.
(Les six compagnons au village englouti)
Quand par hasard les compagnons
couchent à l'hôtel, ils se croient des
rois. Ce n'est pas ordinaire pour eux.
"C'est tout de même chic,
la vie d'hôtel ! Pas de provisions à faire, pas de tambouille, pas
de vaisselle à laver. Nous sommes les rois des rois..."
(Les six compagnons devant les
caméras p. 44)
Les six compagnons sont conscients de leur relative
"pauvreté". Ils vivent bien, quoique modestement, ne se
plaignent pas, et profitent de ce qui leur est donné.
"Nous lui avons téléphoné de
chez Mady, après huit heures (pour bénéficier du tarif réduit de nuit
car nous ne sommes pas riches)."
(Les six compagnons au Tour de France p. 35)
Serge
Expressions
souvent employées
C'est la faute a
Kafi (et aux compagnons) si les bandits se font prendre !
"Ces sales"gones"
et leur chien ont tout gâché. " |
Les six compagnons et les pirates du rail,
p 172 |
"... si je me suis
arrêté, c'est pour éviter ton sale chien ! " |
Les six
compagnons et l'homme au gant p. 125 |
"ah! Toi, si nous avions pu te
percer la peau !" |
Les six compagnons se
jettent à l'eau, p. 181 |
"Sale bête, c'est à cause de
toi... j'aurais mieux fait de te tuer tout de suite...." |
Les
compagnons de la Croix Rousse, p. 165 |
"C'est à cause de ce sale
chien", murmure-t-il entre ses dents... |
Les
six compagnons et l'homme des neiges p. 181 |
"Tais-toi,
sale cabot !" grogna une voix rogue. |
Les
six compagnons en croisière p. 34 |
"sale
graine de vaurien !"
|
Les
six compagnons et l'âne vert p. 48 |
"Cette
bande de sales gamins nous a attaqués sauvagement"
|
Les
six compagnons dans la citadelle p. 163 |
Et la
femme ajoute en regardant mon chien :
"Cette sale bête a tout gâché"
|
Les
six compagnons et la clef minute p. 142 |
"Sale
chien" grogne un des sinistres individus..."
|
Les
six compagnons et les pirates du rail p. 161 |
"Ce sale
cabot !... C'est lui qui m'a fait prendre." |
Les
six compagnons au village englouti p 177 |
"C'est toi,
sale chien, qui l'a trouvée !"
Puis à son complice :
"Je te l'avais dit, nous ne nous sommes pas assez méfiés de
ce "cabot". Notre compte est bon. " |
Les
six compagnons à la Tour Eiffel p. 176 |
"Sale cabot !
c'est toi qui nous a mis dans ce pétrin." |
Les
six compagnons et le cigare volant p. 143 |
"Ah ! cette
maudite bête !" |
Les
six compagnons et les piroguiers p. 140 |
Tous à...
"Tous à Besançon" |
Les six compagnons dans la citadelle p. 52 |
"Tous sur le pont !" |
les
six compagnons en croisière p. |
"Tous au bain !"
|
Les
six compagnons et le secret de la calanque p. |
"C'est l'heure !
Tout le monde au pieu !" |
Les six
compagnons et les skieurs de fond p.23 |
"Alors, conclut La Guille,
tous à Valence". |
Les six
compagnons et le mystère du parc p. 11 |
"Formidable s'écria le
Tondu, Tous à Reillanette" |
Les six
compagnons au tour de France p. 13 |
"Tous au travail."
|
Les six
compagnons et les agents secrets p.16 |
"Tous à table"
lança-t-il bientôt... ce qui était une façon de parler
puisqu'il n'y avait ni table ni chaises. |
Les six
compagnons et le cigare volant p. 10 |
"Tous "au pieu."
" |
Les six
compagnons dans la ville rose p.60 |
Expressions,
mots, provençaux
Coucourde |
Sorte de courge, désigne aussi la tête. |
Pitchounet pitchounette,
pitchoun |
Enfant, gamin. |
Parpeléger |
Qui traduit un mouvement rapide des paupières, cligner des yeux
(
paupières, parpello en provençal). |
Ah! vaï |
Vaï, aller. Ah !
vaï, > nous verrons bien ! |
Fada |
Idiot, imbécile, niais, simple d'esprit (du prov. fado, fée). |
Cabres
|
Chèvre (prov.
cabra). |
Peuchère |
Terme de commisération affectueuse, interjection qui
exprime la compassion, l'attendrissement, la pitié.
|
|
|
Expressions,
mots Lyonnais
Montée |
Ruelle à
Lyon faite par moitié d’un escalier et d’une pente glissante
comme un toboggan. |
Traboule |
La traboule est une voie réservée aux
piétons, souvent étroite, débutant par un couloir d'entrée et
traversant un ou plusieurs bâtiments (et/ou une ou plusieurs
cours) pour relier une rue à une autre. |
Gone |
À Lyon, c’est
ainsi qu’on appelle un enfant, un gamin. |
Soyeux |
Fabricant de soierie. |
Canut |
Employé
dans un atelier de tisserand. |
Gareur |
Réparateur
de métiers à tisser |
Côte |
C'est ainsi
qu'on nomme, à Lyon, les voies en pente des vieux quartiers. |
Ficelle |
La
« Ficelle » est le surnom lyonnais donné aux funiculaires. |
Mâchon |
Le mâchon, est un repas, casse-croûte lyonnais servi aux heures matinales par les bouchons (restaurants
traditionnels lyonnais) |
La
nourriture, la cuisine...
"J'ai l'habitude de faire
la tambouille pour toute l'équipe".
|
Les six
compagnons et le mystère du parc p. 17 |
" Avez-vous tous vos
casse-croûte ?"
"Oui, ils sont dans mon sac à dos, répondit Bistèque. Mme
Kneer nous a gâtés. " |
Les six
compagnons et les bébés phoques p. 45 |
« La mère Jeanne fait
de la bonne tambouille, vous verrez ! » |
Les six compagnons et les
skieurs de fond p.13 |
« Si nous
cassions la croûte ? » dit
Bistèque, le préposé au ravitaillement. |
Les six
compagnons et les skieurs de fond p.13 |
La Guille à Mady :
"Mademoiselle ne veut plus casser la croûte sur
l'herbe ?" |
Les six
compagnons et les voix de la nuit p. 16 |
La Guille en parlant de caviar :
"ces machins là, qu'est ce que c'est ?" |
Les six
compagnons se jettent à l'eau p. 73 |
Dans la casserole de Bistèque les pommes de
terre cuisaient à gros bouillon. Dehors, un grill de fortune,
fabriqué par le Tondu avec les baleines d'un vieux parapluie,
attendait le boudin.(...) En quelques minutes, les pommes de
terre, le boudin et un camembert tout entier disparurent. |
Les six
compagnons et l'âne vert p. 21 |
On se contenterait de sardines
et de fromage |
Les six compagnons et l'âne
vert p. 50 |
Bistèque fait sa popote du
soir. |
Les six compagnons au gouffre
Marzal p. 139 |
"Du caviar? reprit
Bistèque.
_ Des oeufs de poisson, en conserve.
_ Tu en as mangé ?
_ Jamais. Mais ça ne vaut peut-être pas une bonne tranche de
saucisson."
A ce mot "saucisson" nos estomacs tressaillirent. Une
subite fringale s'empara de nous. |
Les six
compagnons à Scotland Yard p. 11 |
Lesté de deux oeufs durs,
d'une tranche de jambon large comme les deux mains et d'un énorme
quignon de pain. |
Les six
compagnons à Scotland Yard p. 9 |
Deux tranches de saucisson pour
chacun et des pommes de terre bouillies de la veille qui, trop
cuites, s'évanouissaient en purée.
page 45 |
Les six
compagnons dans la ville rose p. 45 |
Faire sa popote à sa guise
|
Les six
compagnons et la pile atomique p. 40 |
"Une
demi-heure plus tard, la marmitée de spaghettis est cuite" |
Les six
compagnons et la pile atomique p. 42 |
"Bistèque ouvrit deux boîtes
de sardines, et jeta deux paquets de pâtes dans une
casserole." |
Les six
compagnons et les agents secrets |
Assis en rond dans notre
"bidon", nous épluchions des pommes de terre pour
Bistèque, notre cuisinier. |
Les six
compagnons et le château maudit p. 70 |
"Profitons-en pour casser
la croûte." |
Les six
compagnons et le village englouti p. 8 |
Bistèque appréciait au
retour d'une longue balade dans la montagne, de ne pas avoir de
popote à faire. |
Les six
compagnons et le village englouti p. 23 |
"Trop tard pour faire la
popotte, déclara Mady, allons au restaurant." |
Les six
compagnons et le village englouti p. 53 |
"Avant de faire notre
tambouille du soir, proposa Gnafron, descendons au bord du
lac." |
Les six
compagnons et le village englouti p. 77 |
Sans prendre le temps de
nettoyer les gamelles.
|
Les six
compagnons et la brigade volante p. 73
|
Ils mangèrent tous avec un
terrible appétit, se régalant d'une énorme salade de tomates
bien mûres, savoureuses, comme on n'en trouve qu'en Roussillon.
Ils achevaient le dessert, des grappes de raisin du pays, dorées
à souhait...
|
Les six
compagnons et la brigade volante p. 85
|
"Vite, la becquée,
réclama Mady en riant. Mon estomac piaille de faim."
|
Les six
compagnons dans la citadelle p. 74 |
Pendant un quart d'heure on n'entendit que des bruits de mâchoires, celles de Kafi n'étant pas les moins bruyantes. |
Les six
compagnons dans la citadelle p. 75
|
En vrai maître de maison, Le
Tondu sortit pain, saucisson, jus de fruit, puis il
expliqua..." |
Les six compagnons à la Tour Eiffel
p. 80 |
Le menu n'était pas
compliqué : deux tranches de jambon du pays pour chacun, une
gamelle de pâtes cuites sur le réchaud camping-gaz planté au
centre de la tente et des pêches pour dessert. |
Les six
compagnons et le cigare volant p. 10 |
Bistèque
alluma le camping-gaz pour préparer les pâtes, menu presque
quotidien.
|
Les
six compagnons dans la ville rose p. 26 |
Assis en
tailleur, dans la cuisine, ils dégustèrent
leurs spaghettis. La Guille, comme d'habitude, n'arrivait pas à
les enrouler autour de sa fourchette.
|
Les
six compagnons dans la ville rose p. 27
|
Le repas fut
vite prêt, des biftecks accompagnés du restant de spaghettis.
Des pêches pour dessert.
|
Les
six compagnons dans la ville rose p. 33
|
Puis on prépara
le repas, dehors, sur le camping-gaz, dans la douceur du soir. |
Les
six compagnons dans la ville rose p. 39
|
Bistèque
faisait chauffer dans sa grande casserole le lait du petit déjeuner
avant de le distribuer dans les gamelles et le récipient de Kafi.
Du café en poudre, des tartines beurrées, il n'en fallait pas
plus pour leur rendre la forme. |
Les
six compagnons dans la ville rose p. 61
|
"(...)
vous oubliez que j'ai ma popote à faire." |
Les
six compagnons et l'avion clandestin p. 25 |
"Pour
l'instant, Bistèque, prépare-nous une bonne tambouille (...)" |
Les
six compagnons dans la ville rose p. 83 |
Elle
sort d'un sac des tranches de saumon fumé, trois cassoulets en boîte,
un saucisson entier pour Kafi et deux gros ananas.
Bientôt, la bonne odeur du cassoulet toulousain, réchauffé
dans la plus grande des casseroles, chatouille les narines des
Compagnons , et Kafi, qui a déjà dévoré son saucisson, réclame
sa part.
Un repas un peu luxueux pour les Six Compagnons. |
Les
six compagnons dans la ville rose p. 152
|
Langage
populaire
Dans le langage des
"Six Compagnons", on dit plutôt faire la tambouille que faire
la cuisine.
Partant de cet exemple, voici des mots et expressions souvent employés
par "Les Six Compagnons".
Bien sur, la majorité des lecteurs comprend le sens de toutes ces
expressions, et si elles figurent ici, c'est parce qu'elles ont été
choisies par l'auteur pour donner une "couleur" à son texte,
comme un peintre donne une "touche" à son tableau.
Une couleur populaire et familière, bien sur.
"Mazette" , fit la
Guille en sifflant d'admiration.
Les six compagnons et le mystère du parc p. 6 |
Exclamation pour marquer l'admiration |
"C'est
l'heure ! Tout le monde au pieu ! "
Les six compagnons et les skieurs de fond p. 23 |
Pieu
signifie "lit" en langage populaire. |
_Tant
mieux. Laissez-le "pioncer"...
Les six
compagnons au village englouti p. 155 |
Pioncer
: dormir. |
la vieille camionnette
avait vraiment un "moulin" du tonnerre.
Les six compagnons se jettent à l'eau p. 141 |
Le
"moulin" signifie le "moteur". |
Mady à La guille
"Il t'arrive si souvent de ne pas avoir les yeux en face
des trous".
Les six compagnons se jettent à l'eau p. 92 |
Ne pas voir
quelque chose de bien visible.
Ne pas être bien réveillé. |
Ils sont "refaits"
puisqu'on a leur photo.
Les six compagnons se jettent à l'eau p. 88 |
Être
refait : Être trompé, mystifié, escroqué. |
Les garçons sortirent en
trombe du bahut.
Les six compagnons se jettent à l'eau p. 9 p.
28 |
Le bahut : Collège,
lycée. |
Tambouille |
Cuisine, repas |
Casser la croûte |
Se
restaurer, manger. |
Le Tondu :
J'ai les jambes en coton
Les six compagnons au gouffre
Marzal p. 21 |
Signe d'un
malaise, un état de fatigue passagère entraînant une baisse d'énergie. |
"Nous allons cuire comme des lapins dans une
casserole", dit Corget
Les six compagnons au gouffre Marzal
p.51 |
Nous allons
avoir trop chaud. |
Godasses |
Chaussures |
Tourneboulé
"Elle était tellement tourneboulée de nous voir partir
pour Paris".
Les six compagnons à la Tour Eiffel p. 78
|
Familier et vieux.
Provoquer chez quelqu'un un grand trouble dans les idées ou les
sentiments. |
Moutards |
Péjoratif
: enfants, gamins. |
Bécanes |
Machines.
Chez les six compagnons, leurs vélos, leurs "pétarelles". |
Tire-au-flanc |
Paresseux, personne qui essaye d'échapper au travail, aux corvées. |
Reluquer, reluqué |
Observer avec curiosité |
Marmaille |
Bébé, gosse, mioche, mouflet, môme,
marmot. |
Être à
sec |
Sans argent. Être à sec, se trouver à sec.
|
Toubib |
Docteur,
médecin. |
Voyager
à l'œil |
Voyager
sans payer, gratuitement. |
Turlupiner |
Tracasser quelqu'un, le tourmenter. |
Flanquer dans un beau pétrin |
Mettre dans une
situation délicate, embarrassante, d'où il semble impossible de
sortir. |
Panier à salade |
Le panier à salade,
ou fourgon cellulaire, est un véhicule cellulaire de police
destiné au transport des prévenus et des prisonniers. |
S'en lécher les quatre doigts et le
pouce |
On s'en lèche les doigts, c'est à
s'en lécher les doigts, se dit de quelque chose excellent à
manger. La formule des six compagnons est encore plus riche. |
Bonne grosse
caboche ronde de Mouli
La disparue de Montélimar |
Caboche, désigne la tête humaine.
Une Caboche est un clou à tête carrée qui est utilisée pour
fixer les fers à chevaux, pour les clouer il faut évidemment
taper sur la caboche, d'où l'expression "tête de
caboche". Qui a du mal à assimiler des informations, qui à
la tête "dure". |
"Toi mon
vieux, plus tard les filles te feront passer par un trou
d'aiguille."
La disparue de Montélimar |
Les filles te feront
faire tout ce qu'elles veulent. |
La langue de Kafi
pendait comme une longue feuille de maïs |
Cette expression
revient plusieurs fois. |
Monsieur Mouret,
instituteur des six compagnons :
"Il faut se mettre dans le « bain de l'époque »
Les six compagnons et la perruque rouge, p. |
|
La Guille :
"Pourquoi est-on en train de "tout chambarder"
Les six compagnons et la perruque rouge, p. 32 |
Chambarder > tout
changer, tout bousculer. Bouleverser un lieu de fond en comble , saccager, chambouler. |
Il
fallut "jouer des coudes"
Les six compagnons et la perruque
rouge, p. 33 |
Se frayer un passage
dans une foule pour avoir plus d'espace et accéder à un endroit
donné. |
"C'est bon
fait le commissaire, vous laverez tout à l'heure votre linge sale
en famille".
Les six compagnons et la clef
minute p.142 |
Régler une mésentente
en privé. |
Tidou:
Nous en sommes restés bouche bée.
Les six compagnons et la perruque rouge p. 29 |
La
bouche ouverte, par admiration ou stupeur. |
Les souris
devaient s' en donner à cœur joie.
Les six compagnons et la perruque rouge. p. 43 |
Se faire plaisir en accomplissant une tâche. Née au
XVIIe siècle, "s'en donner à cœur joie" signifie que l'on accomplit quelque chose "avec la joie du cœur", autrement dit, qu'on le fait avec plaisir. |
Madame Rabut
allait, venait , "houspillait" sa serveuse.
Les six compagnons et la perruque rouge p. 65 |
Du vieux français houcepignier (« exprimer sa colère, maltraiter, pigner à l’aide d’un houssoir".
Un houssoir est un balai de houx, ou autre branchage. Pigner >
crier... |
Sans demander mon
reste, je courus vers la maison du bourreau.
Les six compagnons et la perruque rouge p. 74 |
Partir
précipitamment, sans attendre son du. |
Tout se mit en branle.
Les six compagnons et la perruque rouge
p. 85 |
Mettre en mouvement, donner l'impulsion de départ. |
Nous
n'avions jamais roulé que sur de vieux vélos rafistolés.
Les six compagnons et le petit rat de l'opéra p. 6 |
Rafistolés : réparés avec des moyens de fortune.
Avec les moyens du bord, de bric et de broc. |
"une
impressionnante caravane pétaradante."
Les six compagnons et les agents secrets p.6 |
Bruyant,
rappelant le bruit d'un pétard. |
Pétarelles
"En voila un dont le moteur ne chauffe pas comme celui de
nos pétarelles."
Les six compagnons et les agents secrets p. 9 |
Nom
adopté par les compagnons pour désigner leurs
vélomoteurs. |
Bidon
Ainsi que nous appelions, à présent, le hangar à bateaux.
Les six compagnons et le château maudit p. 35 |
Le
Bidon, qui abritera les compagnons dans deux
aventures. |
"Si Mady veut jouer
"les saint-bernard", ça la regarde , ce n'est pas notre affaire"
Les six compagnons et le petit rat de l'opéra p. 28 |
Jouer le
Saint-Bernard, sauver quelqu'un... Le Saint-Bernard est un chien
d'avalanche, qui a sauvé de nombreuses personnes. |
"Justement hier soir, j'ai repéré
un coin épatant"
Les six compagnons et le petit rat de l'opéra p. 28 |
Coin épatant
: un coin agréable, joli. |
La bande s'éclipsa
comme une volée de moineaux.
Les six compagnons et le petit rat de l'opéra p. 28 |
S'égailler,
se disperser ensembles, d'un seul coup. |
Du cinéma,
nous nous étions égaillés à travers la ville.
Les six compagnons et le petit rat de l'opéra p. 102 |
Égaillés
: dispersés, éparpillés. |
"Descendons place des Terreaux et jouons
franc jeu"
Les six compagnons et le petit rat de l'opéra p. 94 |
Parler
franchement. |
Il se
laissa conduire chez lui, naturellement, mais, arrivé devant son
"gourbi", ils dit "personne n'entre jamais chez
moi...
Les six compagnons et le village englouti p. 27 |
Gourbi : Habitation sommaire,
misérable, logement petit et sale. Vient de l'arabe. |
"La
guigne, grogna Tidou entre ses dents. Comme si le terrain n'était
pas assez détrempé !."
Les six compagnons et le village englouti p. 128 |
Guigne :
malchance persistante, déveine, poisse. |
"
Personne ne songera plus à lui faire des entourloupettes."
affirme Le Tondu.
Les six compagnons au Tour de France p. 48 |
Mauvais
tour, tromperie. |
Tous
les six se trouvaient réunis dans leur fameuse
"caverne" de la rampe des Pirates, un ancien atelier de
tisserand où ils avaient l'habitude de se rencontrer.
Les six compagnons et la brigade volante p. 11 |
Le
mot "caverne est plus joli, plus poétique, que cave ou
sous-sol. |
"Passons
la frontière sans tambour ni trompette ".
Les six compagnons et la brigade volante p. 19
|
Sans
tambours ni trompettes : discrètement, sans faire de bruit, sans
être vu. |
Le
brigadier arrêtait sa guimbarde.
Les six compagnons et la brigade volante p. 65 |
Guimbarde,
vieille voiture, désuète, mal entretenue. |
"La
guigne ! Toujours la guigne !"
Les six compagnons et la brigade volante p. 158 |
Avoir
la guigne : ne pas avoir de chance. |
"La
guigne... toujours la guigne ! " grommela Gnafron à son
tour.
Les six compagnons dans la citadelle p. 69
|
|
"Il
a été "sonné" par un coup de poing en plein visage
(...) Il est groggy.
Les six compagnons et la brigade volante p. 163
|
Être
sonné : être fortement ébranlé sous l'effet d'un choc, d'une
émotion
Groggy : étourdi, abasourdi, assommé. |
"J'ai
vu trente-six chandelles".
Les six compagnons et la brigade volante p. 165
|
Voir
trente-six chandelles : être
au bord de l'évanouissement. |
__
L'hélicoptère est "bouzillé", nous avons arrêté son
pilote, c'était Fustier !
Les six compagnons et le cigare volant p. 134 |
Bouzillé
: cassé, détruit. |
Jacques
qui, décidément, avait le sens de l'organisation , avait
acheté un plan de la ville! Afin « de ratisser »
toutes les rues...
Les six compagnons et le petit rat de l'opéra p. 104 |
Ratisser
: employé ici dans le sens de quadriller, explorer, passer toutes
les rue au peigne fin, sans oubli. |
Durant
le trajet du retour, les langues allèrent leur train.
Les six compagnons et le petit rat de l'opéra p. 121 |
Les
langues allèrent leur train : allèrent
à une bonne allure. |
"Ah
! ça non, fit le petit Gnafron, toujours furieux, ils ne
partiront pas sans avoir vidé leur sac je vous le promets..."
Les six compagnons et le petit rat de l'opéra p 131 |
Vider
son sac : avouer, dire tout ce que l'on sait. |
Oubliant
de remercier l'obligeant douanier, nous dégringolons l'escalier
pour nous précipiter sur le terrain.
Les six compagnons et le petit rat de l'opéra p 149 |
Dégringoler
: descendre précipitamment un escalier, une pente. |
"Plus
vite, hurle Gnafron, qui en dépit de ses courtes jambes, tient
pied au grand Jacques; nous arriverons peut-être à temps."
Les six compagnons et le petit rat de l'opéra p 153 |
Tenir
pied : égaler, faire aussi bien. |
"Tu
es décidément une drôle de fille. Avec ton air de ne pas y
toucher, tu nous ferais passer par un trou d'aiguille !..."
Les six compagnons et la clef minute p. 13 |
On
ne le dira jamais assez : Mady n'est pas une fille comme les
autres.
Elle obtient toujours ce qu'elle veut des compagnons ! |
Alors
que nous triturions du ciment dans une "gamate"
Les six compagnons et la clef
minute p. 31 |
Gamate
: l'auge ou gamate est un récipient de forme rectangulaire, dans lequel le maçon, ou le plâtrier gâche et entrepose le mortier ou le plâtre.
On emploie plus souvent le mot "auge". Viendrait de
l'occitan. |
...pour
faire taire ce "gône" hurluberlu.
Les six compagnons et la clef
minute p. 88 |
Hurluberlu
: personne étourdie, écervelée qui se comporte avec extravagance. |
"il
nous a tiré les vers du nez"
Les six compagnons dans la ville rose p. 67 |
Tiré les
vers du nez : Faire parler quelqu'un.
(Au XVIIIe siècle, les "vers rinaires",
parasites du nez, étaient une maladie assez répandue. Cependant,
beaucoup avaient honte de dire au médecin qu'ils en étaient
affectés. Ce dernier était alors obligé de les soumettre à un
interrogatoire pour les faire parler. On disait alors qu'il leur
"tirait les vers du nez".) |
"Et
emportons tout notre barda ajoute Corget.
Les six compagnons dans la ville rose p. 154 |
Le
"barda" fait partie du quotidien des Six Compagnons en
vacances... |
Les
"piaules" doivent être au premier" dit Gnafron."
Les six compagnons au
concours hippique p. 69 |
Piaules
: chambre, gourbi, pièce. |
Phrases
courtes, interjections
"suffit !"
"Suffit" fait l'adjudant.
Les six compagnons et les pirates du rail p. 171 |
Expression,
interjection qui revient souvent dans la bouche des
policiers. |
"Une idée !" |
Expression,
interjection qui revient souvent dans les aventures des Six
Compagnons. |
"Une
chance ! nous avons congé, demain...
Les compagnons au tour de France p. 35 |
|
"Chère Mady!"
Chère Mady ! Elle n'était pas seulement notre camarade, mais
notre protégée.
Les six compagnons et la pile atomique p. 8 |
P.J. Bonzon utilise de courtes phrases
exclamatives comme celle-ci. |
Quelle chic
fille, Mady !
Les six compagnons et le clef minute p. 11 |
L'auteur insiste
souvent sur l'amitié des compagnons pour cette fille pas comme les
autres... |
"Pour moi"
"Pour moi, dit Gnafron, Kafi a été
blessé par un braconnier"
Les six compagnons et la pile atomique p. 56
"Pour moi, dit-il, nous venons bien d'avoir affaire à nos
campeurs"
Les six compagnons et la pile atomique p. 137 |
Expression qui revient
souvent dans la bouche des six compagnons. |
Pour moi, il s'agit d'une
affaire d'espionnage ou de contrebande."
Les six compagnons et l'avion clandestin p. 20 |
|
"Pour moi, dit Gnafron,
l'individu cherchait à démonter des instruments de bord pour les
voler."
Les six compagnons et l'avion clandestin p. 37 |
|
"Pour moi, l'affaire est réglée
depuis longtemps"
Les six compagnons et l'avion clandestin p. 125 |
|
"Pour moi, fait Corget,
l'homme a attendu, ici, les premières lueurs du jour pour retrouver
son chemin."
Les six compagnons et l'avion clandestin p. 147 |
|
"Cher
Kafi !"
Les six compagnons et les espions du ciel p.15 |
On n'oublie pas de
remercier Kafi |
"Brave bête"
"Brave bête" fait Tidou.
Les six compagnons et les pirates du rail p. 176 |
|
"N'est-ce-pas, mon bon
chien ?..."
Les six compagnons et le château maudit p. 188 |
|
"Fichus ! se lamenta
Gnafron, nous sommes fichus"
Les six compagnons et le petit rat de l'opéra p 123 |
|
"Ah ! ces
derniers kilomètres jusqu'à Pierroux ! Nous nous en
souviendrions !"
Les six compagnons et l'avion clandestin p. 17 |
On notera plus d'une
fois l'emploi de l'apostrophe "Ah !" pour traduire
tantôt la joie, tantôt l'angoisse chez les Compagnons. |
"Ah ! pioncer !
pioncer tout notre saoul !" s'exclama La Guille.
Les six compagnons dans la ville rose p. 150 |
Ah ! Oh !
Souvent employés pour donner de l'émotion au récit. |
Oh ! ces derniers instants,
avant le départ, nous nous en souviendrons longtemps !
Les six compagnons et l'avion clandestin p. 182 |
|
Épilogues,
Articles
de presse
Certaines aventures de "Six
Compagnons s'achèvent par un épilogue. Parfois, c'est un article de presse
élogieux qui félicite les compagnons de leurs exploits.
Parfois, on se retrouve plus tard pour fêter la victoire, un événement, ou revenir sur les lieux des aventures.
DU NOUVEAU DANS L'AFFAIRE DU
TRAIN POSTAL
Article extrait d'un grand quotidien lyonnais |
Les six
compagnons et les pirates du rail p. 179 |
EXTRAIT
DU PROGRÈS DE LYON Numéro
du 27 juillet. |
Les six compagnons devant les
caméras p. 180 |
LA VIE DE CHÂTEAU
Épilogue de l'aventure, un mois après, grand
repas avec tous les protagonistes au château. |
Les six
compagnons et le château maudit p. 184 |
ÉPILOGUE
Huit mois plus tard, les compagnons retournent sur les lieux
de leur aventure. Gambadou s'est fait construire une petite ferme,
et vit heureux. |
Les
six compagnons au village englouti p. 180 |
ÉPILOGUE
Narration de la dernière étape du Tour de France et de l'arrivée à
Paris. |
Les
six compagnons au Tour de France p. 146 |
LE GANG DE LA
DROGUE, EN ENTIER, SOUS LES VERROUS.
Extrait du journal : La voix du Roussillon. |
Les
six compagnons et la brigade volante. p. 181 |
LA MYSTÉRIEUSE
AFFAIRE DE LA TOUT EIFFEL
Un journal. |
Les
six compagnons à la Tour Eiffel p. 178 |
ÉPILOGUE : LE
NOUVEAU BACHAT |
Les
six compagnons et le cigare volant p 145 |
ÉPILOGUE : La
vente du tableau de Ribera a rapporté une somme considérable, et
on pose la première pierre de la construction d'une maison de
retraite pour les vieux du canton. |
Les
six compagnons et la clef minute p. 147 |
ÉPILOGUE :
L'aventure est finie ! On fait un bon "gueuleton", on
reçoit les journalistes... et on n'oublie pas le vélo de Coicoin
! |
Les six
compagnons dans la ville rose p.151 |
ÉPILOGUE : Beppino
est innocenté. On fait le nécessaire pour réparer l'avion, pour
qu'il puisse le ramener en Italie. |
Les
six compagnons et l'avion clandestin p. 179 |
KAFI
Un tableau spécial Kafi.
Kafi n'est pas seulement utile à la résolution des aventures des Six
Compagnons, c'est aussi, c'est surtout un ami des compagnons, et particulièrement
de Tidou son maître adoré. L'amour de Tidou pour son chien est particulièrement
mis en valeur dans les aventures des compagnons.
Il aimait galoper derrière
moi, tirant une langue plus longue qu'une feuille de maïs. |
Les six
compagnons et les piroguiers p. 14 |
Je réussis à m'endormir la
main dans la fourrure de mon cher Kafi |
Les six
compagnons et les piroguiers p. 70 |
"Est-ce que les chiens
français ont tous le même flair ?" |
Les six compagnons et les
piroguiers p. 136 |
...en regardant Kafi qui tirait une langue longue comme une peau de banane. |
Les six
compagnons devant les caméras p. 23 |
"Mon bon chien ! mon
brave chien !" |
Les six compagnons et l'avion
clandestin p. 183 |
Il tire une langue plus longue qu'une feuille de roseau. |
Les six compagnons dans la
ville rose p. 17 |
"Mais mon chien , qui ne semble pas goûter les honneurs, se met à grogner quand le président le gratifie d'une grande tape sur le dos..." |
Les six
compagnons au Tour de France p. |
Serge SOHIER et les membres du
forum "Livres d'enfants"
Dernière mise à jour le mercredi 20 novembre 2013
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