Venant de Bourg Saint Andréol, nous montons et suivons les virages sans rencontrer le moindre panneau.
Juste avant Saint Remèze, nous voyons un panneau « Aven Marzal » et obliquons sur la gauche pour emprunter une longue route bosselée et tortueuse, taillée au milieu de la garrigue. Au détour d’un virage, un grand portail derrière lequel aboie un Berger Allemand (Kafi ?).
Chapitre 3 : « Dans l’ombre apparaît un long bâtiment , flanqué d’une petite tour ».
Le lendemain, nous découvrons enfin ce bâtiment avec sa grande salle flanquée d’une cheminée monumentale. C’est l’accueil des touristes. On y achète les billets pour l’Aven, des souvenirs, on peut s’y restaurer et poster des cartes postales.
Un jeune guide prend nos billets, ouvre la grille et la descente commence jusqu’au fond, moins 125 mètres, par 10 degrés.
Chapitre 3 : « Mon imagination m’avait représenté un trou béant, au moins aussi large qu’un porche de cathédrale. Je suis un peu déçu. En réalité, ce n’est qu’une simple fente entre deux rochers, parmi les broussailles. La grille qui ferme cette entrée fait plutôt penser à l’ouverture d’une cave ».
Dans un bâtiment qui fait face à la salle d’accueil, un musée sonorisé a été aménagé. On y découvre l’histoire de la spéléologie et de l’Aven Marzal. Les matériels authentiques des spéléologues y sont exposés.
Dédicace du livre : « Au spéléologue Pierre AGERON ».
Peut-être est-ce ici que les 6 Compagnons ont dormi…
Chapitre 4, lettre de Tidou à Mady : « Nous couchons dans une ancienne bergerie, à deux pas du gouffre ».
La tour ne se visite pas. Est-elle habitée ? En tous cas, elle est moins haute et large que sur les illustrations de l’édition originale.
Chapitre 7 : « Je restai un long moment, dans l’air tiède, accoudé au parapet à surveiller l’immensité déserte ».
A l’intérieur du gouffre, l’immensité est telle que les flashes des appareils photos se perdent et qu’il est difficile d’immortaliser les lieux. Pensez plutôt à prendre un caméscope.
Le chien du garde forestier Marzal existe bien. Ses restes sont dans une salle intermédiaire, à droite quand l’on descend, et non dans la salle du fond comme décrit dans le livre.
Chapitre 3 : « Ce sont les restes du chien, jeté dans le gouffre en même temps que son maître, jeté par un homme qui était peut-être un braconnier comme celui rencontré ce soir. »
Textes et photos
Cédric
Visite
du gouffre Marzal en compagnie de Jacques Bonzon
Nous
écoutons Philomène nous raconter cette équipée à Marzal :
Samedi matin : on arrive une
demi-heure en avance (dû en partie à mon impatience et parce qu'on
savait pas le temps qu'il faudrait pour arriver au gouffre). Là on
rencontre Spéléo26 et sa femme et (ouf) la discussion s'enchaîne toute
seule (et je reçois des livres dont un de la série HLM ).
En attendant Jacques 'Bonzon) et Chantal (son épouse) nous allons visiter
le musée attenant au gouffre. Au milieu de la visite (nous étions plongés
dans le noir avec une voix qui expliquait, et de la lumière uniquement
sur les choses à voirs) ils arrivent et on ne voyait rien. Hmm. On se
fait la bise ou pas ? Ou sont les joues ? Mémorable.
A gauche Philomène et
son ami, à droite, Jaques Bonzon et son épouse Chantal
En sortant Jacques rencontre une ancienne amie (la dernière qu'ils se
sont vu ils avaient 10 ans chacun ), fille du spéléologue P.Ageron. Et
la ils sont partis à fond dans leurs souvenirs ils étaient tout contents
de se revoir.. Tellement contents qu'on a tous eu droit à la visite
gratuite du gouffre !
Nous sommes donc descendus (Spéléo26, Jacques, mon copain et moi) sur le
lieu d'aventure des 6 compagnons...
Cela opère toujours pareil en
moi, j'ai l'impression d'avoir 10 ans et je m'attend presque à les
compagnons au détour d'une marche.
Pareil qu'à Lyon ou Besançon.
Nous sommes passés devant le chien de Marzal, la salle des diamants, la
grande chandelle (intacte)... J'ai beaucoup aimé, surtout que c'est la
première grotte que je visite. Mais j'ai quand même été soulagée
quand nous sommes remontés (oui j'ai des tendances un peu claustro..).
La grande colonne, sortie
du gouffre
L'une des belles colonnes
du gouffre
Après avoir bu un verre à la
sortie du gouffre et un peu discuté, nous nous dirigeons vers
Bourg-saint-Andéol (qui fait aussi partie du livre) pou aller manger un
morceau. C'est la que nous avons le mieux parlé (de tout de rien) malgré
la chaleur.
Puis à un moment donné Chantal me regarde et me dit ; vous viendrez
(bien sûr) voir la maison de mon beau père ? Jacques nous a demandé une
bonne dizaine de fois si ça nous dérangeait pas. Non bien sûr ! Mon
copain ne connait les 6C que depuis peu, mais il aime bien et puis.. C'est
toujours intéressant de voir la maison d'un écrivain !
C'est ensuite que l'aventure commence véritablement. Direction Valence.
Sauf que.. Jacques est aussi tête en l'air que son père. C'est à dire
que si Valence est indiqué à droite, il va à gauche.. Et nous avons
vite fait de nous perdre (mon copain : faut lui dire qu'on a plus
d'essence ! Faut qu'on fasse le plein !). Nous nous sommes donc arrêté
à une station service, ou Jacques nous a offert 2 cocas.
Il nous à montré son bureau, les plans que son père utilisait pour ses
livres : Besançon, Lyon.. Des 6C traduits dans toutes les langues :
russe, turc... Des manuscrits ! Dont le dernier qui n'a jamais été achevé..
Des planches avec des photos. Il m'a aussi donné quelques livres : un
grand avec 3 histoires (l'éventail de Séville, les compagnons de la
croix-rousse, les orphelins de sinatra), les 6C au gouffre Marzal, le viking au bracelet d'argent, du gui pour
christmas.
Nous avons ensuite mangé.
La soirée à fini par prendre fin, et nous voila repartis, des souvenirs
plein a tête, avec une invitation de Chantal.
Jacques
Bonzon, Philomène, et son ami Sans
doute la cabane ou dormaient les six compagnons
Petites précisions par
Spéléo :
La
fille de Pierre Ageron, monsieur Pierre dans le livre des 6C, est une
grande amie de Jacques Bonzon, et il est vrai qu'il se sont quasiment tombés
dans les bras l'un de l'autre. Elle est la propriétaire actuelle du
gouffre marzal, et
elle nous a gentiment invité à visiter le gouffre.
Pendant la visite j'ai donc photographié, du mieux que j'ai pu les divers
endroits marquants du livre :
Le squelette du chien de Marzal, la fameuse grande colonne qui est cassée
dans le livre mais heureusement pas en vrai.
Le balcon que l'on voit page 40. Comme dans le livre et d'en bas avec
Jacques Philomène et son copain.
Je n'ai pas pu refaire la grande illustration couleur du livre où l'on
voit tous les compagnons dans la grande salle du bas autour d'une énorme
formation de calcite. Pas assez de lumière, j'ai fait au même endroit
une photo plus rapprochée.
La fameuse tour qui n'est pas visitable actuellement le dernier étage étant
trop abîmé. Dommage, si cela n'avait été un problème d'assurance, je
serai bien monté à mes risques et périls faite la photo du panorama,
mais madame Rey, n'a pas désiré prendre le risque.
Mon épouse qui s'appelle Mady (oui), a fait une photo amusante de nous
tous de face et de dos... devant la fresque du dieu Mithra qui orne la
petite falaise entre les deux sources.
Voilà voilà, j'espère que Serge pourra faire une page spéciale
rencontre Philomène Jacques Bonzon avec les photos que je lui ai envoyé.
Spéléo26 - Philippe Moya
Spéléo, (Philippe),
Chantal Bonzon, Jacques Bonzon, L'ami de Philomène, Philomène
Merci à
tous les participants de cette belle aventure, pour leur gentillesse et leur
disponibilité. Un merci particulier à Jacques Bonzon et à son épouse
pour avoir accepté ce rôle de guide sur les traces des pas de Paul-Jacques
Bonzon. Serge Admin
Texte
:Philomène, Spéléo
Photos Spéléo Philippe Moya)
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