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PAUL-JACQUES BONZON

 

  

Bonzon

THÉÂTRE

 


Bonzon auteur de théâtre :

 

par Cédric Allegret

 

 

Aux Urnes, citoyennes ! (sketch satirique en 1 acte)

 

 

Résumé (de l’éditeur) :

Deux paysannes, [Virginie et Eulalie Plumepiquet], votent pour la première fois. Elles ne savent pas comment s’y prendre, réclament des timbres pour les enveloppes, ont peur dans l’isoloir, etc. Bref, après avoir choisi leur candidat d’après sa photo, elles se trompent, mettent un billet de banque dans l’enveloppe à la place du bulletin et font scandale en voulant s’emparer de l’urne pour rentrer en possession de leur bien.

 

Coquette chambre à louer (comédie en 1 acte)

 

 

 

Résumé :

Contre l’avis de son mari Eusèbe, Hermine Dupoitou décide de sous-louer le grenier de son appartement qu’elle a aménagé en chambre. Crise du logement aidant, les locataire potentiels se pressent au portillon : une jeune fille, M.Duval, M.Dupont, M.Bernardin son propre propriétaire ainsi que le futur mari de sa fille à qui elle refusait sa main !

 

D’après la BNF, cette pièce aurait été publiée en 1953 chez Billaudot.

 

Permis de conduire à tout age (sketch en 1 acte)

 

 

 

Résumé :

Virginie et Eulalie Plumepiquet, vieilles paysannes ridicules décident de passer leur permis de conduire. Pour ce faire, elles se rendent chez Safiloche, moniteur d’auto-école qui fait son beurre avec une « auto-école pour les vieux ». Virginie et Eulalie qui ne connaissent que les voitures à âne depuis cinquante ans et possèdent la Dedion-Bouton de leur cousin Tournesol vont créer bien des soucis à Safiloche !

 

D’après la BNF, cette pièce aurait été publiée en 1957.

 

 ****

 

 
Ces 3 pièces ont été éditées par la Librairie Théâtrale, 3 rue de Marivaux, Paris 2e,  mais ne sont pas datées. Certainement après-guerre. Elles sont d’une étonnante actualité en 2006 : crise du logement, élections et règne de la voiture.

On peut les commander à un prix dérisoire à ces adresse Internet :

www.librairie-theatrale.com
www.artcomedie.com

 

 

Il est aussi fait mention de 2 autres pièces de théâtre non disponibles :

 

La Nuit du 3 mars (drame en 2 actes)

Résumé (de l’éditeur) :

Suzanne, fille de fermiers montagnards est fiancée à un élégant villageois à l’activité suspecte. Une nuit, une bande de maquisards vient se réfugier à la ferme. L’un d’eux est blessé. Il ne pourra pas, quelques heures plus tard, lorsque les Boches (sic) seront signalés, s’enfuir avec ses camarades, et restera à la ferme avec Suzanne qui refuse de l’abandonner. Arrivée des Boches (sic), fouille de la maison… Interrogatoire du blessé qu’ils veulent fusiller. Par toutes sortes d’artifices, Suzanne arrive à les distraire ; ce qui permet aux maquisards (prévenus par un signal que, par comble d’ingéniosité, elle a fait faire par un Boche (sic)) de revenir à temps. Mais, stupeur !… les maquisards reviennent avec celui qui les avait dénoncés… le fiancé de Suzanne. Scène tragique. Pardonnera-t-elle ? Elle ne peut pas. Elle s’effondre en pleurs, jurant de partir au maquis pour réparer la faute du traître… tandis qu’au loin retentit la salve du peloton d’exécution.

 

Cette pièce, basée sur les malheurs de la guerre et la collaboration de certains français, serait à rapprocher du texte « Mon Vercors en feu » publié en 1957. A-t-elle été écrite avant ou après ?

 

Camping interdit (sketch comique en 1 acte)

Résumé (de l’éditeur) :

Hector et Cunégonde, deux quinquagénaires, viennent de gagner une tente au concours de leur journal. Faisons du camping, déclare Hector, tant pis pour les rhumatismes ! Chargés comme des baudets ils arrivent fourbus dans un champ et déballent leur invraisemblable attirail. Mais comment monter la fameuse tente brevetée ? plus ils la retournent, plus elle s’embrouille. Soudain, un meuglement… Ciel ! un taureau, s’écrie Cunégonde qui se débarrasse prestement de sa jupe rouge et se fourre sous la tente. Courageusement, Hector va faire front avec son parapluie… mais c’est le propriétaire du champ qui survient et les oblige à transporter leur « bric à brac » dans le pré voisin. Tenaces, nos deux campeurs improvisés recommencent de se débattre avec la tente. Ils y travaillent encore quand arrive la nuit… et aussi le garde-champêtre qui, les prenant pour des gangsters, les emmène au poste où ils passeront la nuit sur la paille et pourront méditer à l’aise sur les joies du « campinge ».

 

D’après la BNF, cette pièce aurait été publiée en 1954.

 

 

 

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