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PAUL-JACQUES BONZON

  


Les six compagnons 

au

Gouffre Marzal

Textes et photos Cédric

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Visite du gouffre Marzal en compagnie de Jacques Bonzon

Texte : Philomène, Spéléo
Photos Spéléo

 

 

 

 

six_comp_gouffre_marzal_68.jpg (26259 octets)

 

Venant de Bourg Saint Andréol, nous montons et suivons les virages sans rencontrer le moindre panneau. 
Juste avant Saint Remèze, nous voyons un panneau « Aven Marzal » et obliquons sur la gauche pour emprunter une longue route bosselée et tortueuse, taillée au milieu de la garrigue. Au détour d’un virage, un grand portail derrière lequel aboie un Berger Allemand (Kafi ?). 

Chapitre 3 : « Dans l’ombre apparaît un long bâtiment , flanqué d’une petite tour ».
Le lendemain, nous découvrons enfin ce bâtiment avec sa grande salle flanquée d’une cheminée monumentale. C’est l’accueil des touristes. On y achète les billets pour l’Aven, des souvenirs, on peut s’y restaurer et poster des cartes postales.

Un jeune guide prend nos billets, ouvre la grille et la descente commence jusqu’au fond, moins 125 mètres, par 10 degrés.


Chapitre 3 : « Mon imagination m’avait représenté un trou béant, au moins aussi large qu’un porche de cathédrale. Je suis un peu déçu. En réalité, ce n’est qu’une simple fente entre deux rochers, parmi les broussailles. La grille qui ferme cette entrée fait plutôt penser à l’ouverture d’une cave ».

 

Dans un bâtiment qui fait face à la salle d’accueil, un musée sonorisé a été aménagé. On y découvre l’histoire de la spéléologie et de l’Aven Marzal. Les matériels authentiques des spéléologues y sont exposés.


Dédicace du livre : « Au spéléologue Pierre AGERON ».

 

Peut-être est-ce ici que les 6 Compagnons ont dormi…


Chapitre 4, lettre de Tidou à Mady : « Nous couchons dans une ancienne bergerie, à deux pas du gouffre ».

 

La tour ne se visite pas. Est-elle habitée ? En tous cas, elle est moins haute et large que sur les illustrations de l’édition originale.


Chapitre 7 : « Je restai un long moment, dans l’air tiède, accoudé au parapet à surveiller l’immensité déserte ».

 

A l’intérieur du gouffre, l’immensité est telle que les flashes des appareils photos se perdent et qu’il est difficile d’immortaliser les lieux. Pensez plutôt à prendre un caméscope.

 

Le chien du garde forestier Marzal existe bien. Ses restes sont dans une salle intermédiaire, à droite quand l’on descend, et non dans la salle du fond comme décrit dans le livre.


Chapitre 3 : « Ce sont les restes du chien, jeté dans le gouffre en même temps que son maître, jeté par un homme qui était peut-être un braconnier comme celui rencontré ce soir. »

 

Textes et photos Cédric

 

 

Visite du gouffre Marzal en compagnie de Jacques Bonzon

 

 

Nous écoutons Philomène nous raconter cette équipée à Marzal :

 

Samedi matin : on arrive une demi-heure en avance (dû en partie à mon impatience et parce qu'on savait pas le temps qu'il faudrait pour arriver au gouffre).  Là on rencontre Spéléo26 et sa femme et (ouf) la discussion s'enchaîne toute seule (et je reçois des livres dont un de la série HLM ).

En attendant Jacques 'Bonzon) et Chantal (son épouse) nous allons visiter le musée attenant au gouffre. Au milieu de la visite (nous étions plongés dans le noir avec une voix qui expliquait, et de la lumière uniquement sur les choses à voirs) ils arrivent et on ne voyait rien. Hmm. On se fait la bise ou pas ? Ou sont les joues ? Mémorable.

A gauche Philomène et son ami, à droite, Jaques Bonzon et son épouse Chantal


En sortant Jacques rencontre une ancienne amie (la dernière qu'ils se sont vu ils avaient 10 ans chacun ), fille du spéléologue P.Ageron. Et la ils sont partis à fond dans leurs souvenirs ils étaient tout contents de se revoir.. Tellement contents qu'on a tous eu droit à la visite gratuite du gouffre !
Nous sommes donc descendus (Spéléo26, Jacques, mon copain et moi) sur le lieu d'aventure des 6 compagnons... 

Cela opère toujours pareil en moi, j'ai l'impression d'avoir 10 ans et je m'attend presque à les compagnons au détour d'une marche. 
Pareil qu'à Lyon ou Besançon. 
Nous sommes passés devant le chien de Marzal, la salle des diamants, la grande chandelle (intacte)... J'ai beaucoup aimé, surtout que c'est la première grotte que je visite. Mais j'ai quand même été soulagée quand nous sommes remontés (oui j'ai des tendances un peu claustro..).

   

La grande colonne, sortie du gouffre

 

L'une des belles colonnes du gouffre

 

Après avoir bu un verre à la sortie du gouffre et un peu discuté, nous nous dirigeons vers Bourg-saint-Andéol (qui fait aussi partie du livre) pou aller manger un morceau. C'est la que nous avons le mieux parlé (de tout de rien) malgré la chaleur. 
Puis à un moment donné Chantal me regarde et me dit ; vous viendrez (bien sûr) voir la maison de mon beau père ? Jacques nous a demandé une bonne dizaine de fois si ça nous dérangeait pas. Non bien sûr ! Mon copain ne connait les 6C que depuis peu, mais il aime bien et puis.. C'est toujours intéressant de voir la maison d'un écrivain !

C'est ensuite que l'aventure commence véritablement. Direction Valence. Sauf que.. Jacques est aussi tête en l'air que son père. C'est à dire que si Valence est indiqué à droite, il va à gauche.. Et nous avons vite fait de nous perdre (mon copain : faut lui dire qu'on a plus d'essence ! Faut qu'on fasse le plein !). Nous nous sommes donc arrêté à une station service, ou Jacques nous a offert 2 cocas.

Il nous à montré son bureau, les plans que son père utilisait pour ses livres : Besançon, Lyon.. Des 6C traduits dans toutes les langues : russe, turc... Des manuscrits ! Dont le dernier qui n'a jamais été achevé.. Des planches avec des photos. Il m'a aussi donné quelques livres : un grand avec 3 histoires (l'éventail de Séville, les compagnons de la croix-rousse, les orphelins de sinatra), les 6C au gouffre Marzal, le viking au bracelet d'argent, du gui pour christmas.
Nous avons ensuite mangé. 
La soirée à fini par prendre fin, et nous voila repartis, des souvenirs plein a tête, avec une invitation de Chantal.

 

Jacques Bonzon, Philomène, et son ami 

 

    

 

Sans doute la cabane ou dormaient les six compagnons

 

Petites précisions par Spéléo :

La fille de Pierre Ageron, monsieur Pierre dans le livre des 6C, est une grande amie de Jacques Bonzon, et il est vrai qu'il se sont quasiment tombés dans les bras l'un de l'autre. Elle est la propriétaire actuelle du gouffre marzal, et elle nous a gentiment invité à visiter le gouffre.
Pendant la visite j'ai donc photographié, du mieux que j'ai pu les divers endroits marquants du livre :
Le squelette du chien de Marzal, la fameuse grande colonne qui est cassée dans le livre mais heureusement pas en vrai.
Le balcon que l'on voit page 40. Comme dans le livre et d'en bas avec Jacques Philomène et son copain.

Je n'ai pas pu refaire la grande illustration couleur du livre où l'on voit tous les compagnons dans la grande salle du bas autour d'une énorme formation de calcite. Pas assez de lumière, j'ai fait au même endroit une photo plus rapprochée.
La fameuse tour qui n'est pas visitable actuellement le dernier étage étant trop abîmé. Dommage, si cela n'avait été un problème d'assurance, je serai bien monté à mes risques et périls faite la photo du panorama, mais madame Rey, n'a pas désiré prendre le risque.
Mon épouse qui s'appelle Mady (oui), a fait une photo amusante de nous tous de face et de dos... devant la fresque du dieu Mithra qui orne la petite falaise entre les deux sources. 
Voilà voilà, j'espère que Serge pourra faire une page spéciale rencontre Philomène Jacques Bonzon avec les photos que je lui ai envoyé.

Spéléo26 - Philippe Moya

 

 

Spéléo, (Philippe), Chantal Bonzon, Jacques Bonzon, L'ami de Philomène, Philomène

 

 

Merci à tous les participants de cette belle aventure, pour leur gentillesse et leur disponibilité. Un merci particulier à Jacques Bonzon et à son épouse pour avoir accepté ce rôle de guide sur les traces des pas de Paul-Jacques Bonzon.   Serge Admin

 

Texte :Philomène, Spéléo
Photos Spéléo Philippe Moya)

 

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